Réinventer son travail

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Étymologiquement parlant le mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture composé de trois pieux. Historiquement, le travail désigne la souffrance, la douleur, en particulier celle que peut endurer une femme lors de l’accouchement. Ça donne pas vraiment envie présenté comme ça, non ?

 

Ma conception du travail 

Avant, je pensais que le travail et l’argent qui en découle se méritaient. 
Tu sais, un peu à l’image d’heures interminables passées devant son bureau à ne pas décoller le nez de l’écran avant d’obtenir un résultat satisfaisant, ou à la sueur de son front et donc aussi au détriment de sa santé. Le pire, c’est que je n’étais quasiment jamais satisfaite ! Déjà à cause de mon propre juge intérieur autocritiquant et perfectionniste, mais aussi du fait d’un manque de reconnaissance de la part de mes supérieurs qui ne félicitaient pas le travail accompli mais pointaient plutôt ses erreurs ou ses manquements. Imagine donc la spirale infernale…

Et puis j’ai trainé cette vieille habitude quelques temps, je me la suis baladée aussi dans ma vie d’entrepreneure. Il faut bien dire que ce modèle salarial inspiré de l’ère industrielle et qui favorise l’hyper productivité n’arrange pas les choses et m’avait un peu conditionné.
Bah oui, tout le monde autour de moi fonctionne comme ça : pourquoi changer un modèle qui a fait ses preuves et qui semble normal pour tous, ou du moins auxquels beaucoup adhèrent et coopèrent ?

Article sur l'épuisement au travail
Photo de Andrea Piacquadio©

 

Prise de conscience

Mais mince, être freelance, c’est se lancer dans la liberté ! 
La liberté d’être, de ne pas dépendre, de choisir avec qui on souhaite travailler ou pas, … Pourquoi c’était si difficile de lâcher ? Puis j’ai compris. J’ai compris que je pouvais être plus indulgente avec moi-même et arrêter de viser cette injonction à l’effort, au dépassement de ses limites pour obtenir un résultat qui ne serait de toute évidence pas forcément gage de satisfaction..
Je ne clame pas ici la procrastination, ou le niveau d’efforts zéro, mais bien l’importance de se regarder avec douceur et de transformer son rapport au travail.

Je me suis rendue compte que je pouvais créer mon espace, m’accorder du temps, vivre tout simplement à un rythme différent : celui que je choisis. En parallèle, j’ai fait la découverte de l’ennéagramme et du Human Design qui ont encore plus contribué à m’aider à m’accepter telle que je suis.

 

Mon activité de graphiste aujourd’hui

Aujourd’hui, je ne compte plus ou presque plus mes heures parce que je suis littéralement aspirée par mon activité, à laquelle je contribue chaque jour en lui donnant du sens, des valeurs qui sont en de plus en plus en phase avec moi-même, en aidant et en constatant les beaux papillons que sont devenus mes clients au fil de nos échanges, en recevant des retours d’expérience encourageants…

J’ai l’impression, et même la certitude, de participer activement à la création d’un métier sur-mesure. C’est un retour à des valeurs humaines, un retour à soi. Ce sont des collaborations heureuses et des échanges constructifs, mais c’est aussi et surtout beaucoup de plaisir. Concrètement, voilà à quoi mon travail ressemble aujourd’hui : 

Aperçu d'un travail agréable
Aperçu d'un RDV avec mes 2 collaboratrices et l'une de nos clientes